Depuis le billet précédent, quatre peut-être cinq live sessions ont eu lieu sur des durées différentes. Entre un maximum à 50 minutes et un minimum à 15, l'improvisation devant le public de ce soir tournera autour de 25 minutes. Sur cette durée, et dans le même ordre d'apparition que la pièce pré-produite(*), chacun.e d'entre nous jouera en solo pendant deux minutes trente environ, mais jamais seul. Les autres s'y immisceront, répondront au soliste, joueront avec lui/elle.
© ZKM. Photographe : Tobias Schäuble
Les répétitions ont été prometteuses. Les sons extraits des pièces originales fusionnent, se répondent, résonnent d'une nouvelle façon grâce à de nouveaux sons (parfois enregistrés ici-même dans les rues de Karlsruhe). Des cloches de différents coins d'Europe se donnent la réplique ; bruits industriels et sons naturels dialoguent ; des langues se mélangent.
Chacun.e de nous a appris à connaître l'autre et à lui donner de l'espace, que ce soit en termes d'espace dans la salle justement (depuis notre place sur le cercle, nous diffusons selon des transversales), ou en termes de durée et de fréquences (ne pas se masquer les uns les autres). Ce fut une belle rencontre culturelle et artistique très harmonieuse, dont le point d'orgue sera ce soir à 20h au ZKM avant des prolongements radiophoniques sur Deutschlandradio Kultur.
(*) Lieux que nous avons “visités” : Den Haag (Pablo Sanz Almoguera), Köln (Tamer Fahri), Albufeira (Katrinem), Firenze (Francesco Giomi), Noepoli (La Cosa Preziosa), Seydisfjördur (Konrad Korabiewski), Barcelona (Stefan Malešević), Praha (Ladislav Železný), Rivesaltes (Etienne Noiseau), Killybegs (Softday).
LET'S PLAY!
Étienne Noiseau.
© ZKM. Photographe : Tobias Schäuble
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