BEAU BRUIT | cultures sonores

[Article paru dans Syntone aujourd'hui]

C'est grâce au blog Mediateletipos que nous apprenons l'existence du réjouissant néologisme sodcasting ~ qu'on pourrait traduire (en restant poli) par idiodiffusion ~ qui désigne les comportements adolescents consistant à diffuser de la musique dans l'espace public via leurs téléphones mobiles. En particulier, ce sont les Britanniques qui s'interrogent beaucoup sur les raisons d'un tel comportement, dans le but de parer ce qui en quelques années est devenu, à leurs oreilles, un vrai problème de société. Plusieurs aspects soulèvent la colère des usagers des transports notamment : le type de musique, la qualité médiocre du son et le volume sonore contribuent à générer un sentiment d'agression. Quant aux motivations de ces ados, elles sont souvent innocentes et pas très surprenantes. Pour eux, il s'agit de marquer leur appartenance à un groupe et de se construire un territoire commun qui soit aussi une bulle protectrice. Si certaines voix du côté des pouvoirs publics souhaitent agir par la loi, d'autres songent que la seule solution pourrait être l'éducation à l'écoute.

La cassette est passée par chez Anna à Vienne. Anna est tchèque alors je lui dis děkuji!

À suivre et au suivant ! Ce jeu aura-t-il, à défaut d'explication, au moins une fin ?

Dans Jusqu'ici tout va bien, son émission de Radio Grenouille consacrée ce mois-ci à l'amour, l'artiste italienne Anna Raimondo a opportunément diffusé un court extrait du Son de l'amour ainsi que quelques secondes d'interview à propos de mon travail et l'intégralité de Tramuntana. L'émission en entier vaut l'écoute ! Merci, Anna.

É. N.

Sitôt partie d'Italie, la voici en Turquie, à Istanbul, avec Deniz. Deniz, teşekkür ederim!

Et déjà repartie ? Oui, par les PTT même.

Où ça ? Soyez (soyons !) patients, suivons sa route !

L'œuvre en sursis sera diffusée ce vendredi 3 juin à 22h sur La Première de la RTBF dans l'émission Par ouï-dire. Le programme la présente ainsi :

L’œuvre en sursis d’Etienne Noiseau nous raconte le destin d’une œuvre posthume dont les héritiers ne savent trop que faire quand ils découvrent son ampleur éparse dans l’atelier du peintre ancré dans une bergerie. Christian Noiseau, l’oncle d’Etienne qui signe ce documentaire produit par France-Culture, n’a laissé aucune instruction quant au devenir de ses pièces. C’est alors que la famille se découvre une dette vis-à-vis de l’artiste solitaire, pauvre, vivant entouré de ses dix-sept chiens dans la lumière des Corbières. Une pièce radiophonique prenant appui sur la réflexion d’une famille autour d’une œuvre que la mort a ramenée à la lumière.